dimanche 24 juillet 2016

J'ai testé... la coloration au henné

Il y a déjà quelques mois, j’ai choisi de faire un henné pour masquer mes longueurs blondes. Jusqu’aux oreilles, mes racines sont châtain et ensuite, restes d’un vieux balayage datant de plus d’un an, mes longueurs très éclaircies relevaient davantage de la paille. Je souhaitais fournir un soin à mes cheveux, retrouver une couleur proche de ma couleur naturelle, mais avait également envie de changement.

Après moult recherches sur divers sites et forums, j’ai choisi de procéder en deux temps :
- une première application de Henné du Rajasthan de chez Aroma-Zone pour couvrir toute ma chevelure
- une deuxième application du Katam de chez Aroma-Zone pour atténuer voire faire disparaître les reflets roux en donnant une teinte chocolat.
Conseil : si comme moi vous avez récemment fait subir une coloration ou autre traitement chimique à vos cheveux, faîtes attention à bien choisir un henné sans sels métalliques qui casserait vos cheveux.

Comment j’ai procédé ?

Première étape importante : la mèche test. Le but est de voir si la couleur ressort comme on le souhaite (c’est différent pour chaque couleur de cheveux) et, pour ma part, de vérifier que je ne vais pas finir orange carotte. En fonction du résultat, j’ai modifié un chouïa mon temps de pose et… C’est parti !

Ma recette : uniquement la poudre mélangée avec de l’eau tiède à laquelle j’ajoute un peu de gel d’aloe vera pour l’hydratation car le henné et le katam peuvent être asséchant (vous pouvez également utiliser du yaourt, de la glycérine…). J’utilise :
- environ 150g de poudre pour ma longueur (au-dessus de l’attache du soutien-gorge)
- de l’eau jusqu’à obtenir une pâte suffisamment liquide pour qu’elle soit facile à étaler mais pas trop pour qu’il n’y ait pas de coulures
- environ une cuillère à soupe de gel d’aloe vera (le mien vient de chez Aroma-Zone).

Application : mèche par mèche afin de bien recouvrir toute ma chevelure, j’ai appliqué le mélange avant de regrouper toutes ces mèches en chignon sur le dessus de ma tête et de recouvrir le tout d’un sac plastique (on peut utiliser du cellophane).

Temps de pose : 3h30 pour le Henné du Rajasthan
2 bonnes heures pour le Katam qui, semblerait-il, perd son pouvoir colorant au bout de 2 heures (je dis « semblerait-il » car je n’en ai pas la preuve).

Rinçage : pour faciliter le rinçage et éviter de prendre le risque de boucher les canalisations, je remplis une bassine d’eau dans laquelle je rince ma tête, puis je vide la bassine dans les toilettes et réitère l’opération une ou deux fois, avant de rincer mes cheveux dans la douche comme pour un shampoing (en période estivale, l’opération rinçage peut certainement s’effectuer en extérieur si vous avez un jardin avec un tuyau d’arrosage). On n’effectue pas de shampoing pour le rincer, afin de permettre une meilleure tenue sur cheveux et le henné ayant lui-même un pouvoir lavant. 

Mes cheveux avant le henné



Première étape…

 Et après le combo henné-katam !




Résultat

J’ai beaucoup aimé le résultat. Pour la texture, mes cheveux sont plus doux et plus épais les premiers jours et pas besoin de les laver avant 5 jours la première fois (je les lave habituellement tous les 3 jours), ce qui est pratique car, pour que les pigments du henné se développent bien, il faut attendre environ 3 jours avant le premier shampoing.

Pour la couleur, j’ai été surprise par le résultat plus sombre que prévu au début, mais cela s’atténue dès les premiers shampoings. Le Katam est une poudre qui a tendance à s’estomper rapidement, mais se laver les cheveux à la poudre de Sidr permet à la coloration de tenir plus longtemps. Celle que j’avais commandé est arrivée en retard, mais cela m’a permis de commencer à l’utiliser une fois l’effet trop sombre atténué et j’ai gardé encore quelques mois la couleur souhaitée !

Seul inconvénient : les défauts liés à mes débuts dans l’application maison commencent à ressortir et, quand on y regarde de près, toutes mes mèches ne sont pas de la même couleur.


Bilan
J’adore ! A refaire de temps en temps pour varier les plaisirs, même si je souhaite à terme retrouver ma couleur naturelle.


samedi 16 juillet 2016

Les labels et leurs logos

Coucou tout le monde !

Aujourd'hui je viens vous parlez de ces petits indices discrets (ou pas) qui se trouvent sur les packagings de nos produits : les labels ! Pour ma part, ils m'ont pas mal aidé à me repérer dans le bio et le naturel durant mes débuts, quand je ne connaissais pas encore bien bien les marques et quand je ne ne savais pas encore déchiffrer une compo (soyons honnête, ce n'est pas le truc le plus évident du monde à lire).

J'ai donc choisi de vous présenter les labels que l'on voit le plus souvent afin de pas être trop longue, mais n'hésitez à me dire si vous souhaitez une liste plus complète !

Cet article sera le plus synthétique possible afin de cibler les grandes lignes directrices des dits labels, mais n'hésitez pas à faire des recherches pour en savoir davantage si vous le souhaitez !

Allons-y donc pour une liste (non exhaustive) des labels les plus courant en France chez les cosmétiques du monde du bio et du naturel…


Cosmébio : ce label certifie qu'au minimum 95 % des ingrédients du produit sont végétaux et issus de l'agriculture biologique. Les 5 % restants sont autorisés parmi une liste relativement restrictive. Les produits de synthèse et les silicones (entre autres) sont interdits. Ce label interdit les tests sur les animaux.


Ecocert : les produits possédants ce label sont élaborés à partir de substances naturelles (limitant l'impact sur l'environnement. Les produits de synthèse et les silicones (entre autres) sont interdits.


Nature et progrès : la totalité des ingrédients doit être bio et d'origine végétale. Au minimum 70 % des produits de la marque doivent être certifiés bio. Les composés pétrochimiques, les produits de synthèse et les silicones (entre autres) sont interdits.


Natrue : ingrédients naturels et biologiques. Les composés pétrochimiques, les produits de synthèse et les silicones (entre autres) sont interdits. Ce label interdit les tests sur les animaux.


BDIH : ce label est également relativement connu car il s'applique aux cosmétiques allemands et on en trouve un certain nombre en France. Cette charte possède une liste d'ingrédients autorisés et n'accepte pas les ingrédients issus de la pétrochimie, les colorants, les parfums de synthèse notamment. Les cosmétiques possédant ce label sont formulés à partir de matières premières naturelles. Ce label est également contre les tests sur les animaux.

Bien sûr, n'oublions pas que les labels ne sont pas une marque divine absolue mais qu'une bonne étude de la compo sera toujours le meilleur indicateur (par exemple, certains produits n'ont pas ce genre de label mais ont tout de même une composition relativement clean, inversement certains labels accepte des produits qui vous ne vous sembleront peut-être pas corrects).


BONUS n°1 : pour celles et ceux qui se sentent concernés par cette cause : pour les produits non testés sur les animaux, l'info est précisée sur le packaging

BONUS n°2 : pensez également aux ingrédients de la cuisine issus de l'agriculture biologique qui peuvent être super aussi pour notre peau et nos cheveux (huile d'olive, miel…). On le repère notamment avec le label que vous connaissez certainement :



Je vous souhaite à toutes (et tous éventuellement) une bonne continuation dans votre quête de la cosmétique bio !